Nourrir les oiseaux ????

Quand nourrir les oiseaux m'inspire une autre réflexion

Depuis 2 jours, pas de wifi !!!

Alors imagine : j’ai installé une petite table contre la fenêtre de ma chambre pour essayer de capter le réseau avec la 4G de mon téléphone. Et là, en travaillant, je regarde par la fenêtre (ben oui, le nez dessus, çà tente !) et je les vois : les oiseaux. Ils vont et viennent, picorent les graines que j’ai recommencé à déposer.

Je me suis surprise à réfléchir (ben oui, çà m'arrive...oh, les mauvaises langues !) : est-ce bien utile ? Après tout, il fait encore doux pour la saison (14 degrés en ce 14 novembre !!). Mais les prévisions annoncent une chute des températures la semaine prochaine. Alors, faut-il nourrir les oiseaux en prévention, ou seulement quand l’hiver s’installe vraiment ?

Et de fil en aiguille, cette question m’a menée ailleurs… vers nous.

Quand « manger équilibré » ne suffit pas toujours

On nous répète souvent qu’une alimentation variée couvre tous nos besoins.

En théorie, oui.

Mais dans la pratique, il existe des manques invisibles.

Même en mangeant diversifié (ce qui, soyons honnêtes, est souvent loin d'être le cas !), certains nutriments essentiels "échappent à notre assiette".

Quelques exemples ?

  • Le zinc : présent dans les huîtres, les graines de courge ou les noix. Mais qui en consomme régulièrement ? Pourtant, il est essentiel pour l’immunité et la cicatrisation.

  • Le sélénium : collaborant dans la réaction antioxydante, mais nos sols européens en sont appauvris. Résultat : nos céréales en contiennent bien moins qu’autrefois. Les noix du Brésil ou certains poissons en sont riches, mais rarement au menu quotidien.

  • L’iode : indispensable pour la thyroïde. On le trouve dans le sel iodé, les algues ou les fruits de mer. Si ces aliments sont absents de ton alimentation, le déficit peut s’installer.

  • La vitamine C : abondante dans les agrumes, le kiwi ou le chou. Mais le stress ou le tabac, tout 2 producteurs de radicaux libres, en consomment beaucoup, ce qui peut créer un manque malgré une assiette colorée.

Ces exemples montrent que « manger équilibré » ne garantit pas toujours une couverture optimale.

L’hiver, une période particulière

À l’approche des mois froids, certains besoins se renforcent :

  • La vitamine D, produite grâce au soleil, cette production devient insuffisante dès que les journées raccourcissent.

  • La vitamine C et le zinc soutiennent nos défenses immunitaires, mises à l’épreuve par les infections saisonnières.

  • Le magnésium est davantage sollicité par le stress, la fatigue et les rythmes plus lourds de fin d’année.

Même si ton alimentation est variée, ces facteurs peuvent créer des manques, qui se traduisent par une baisse d’énergie, une fragilité immunitaire ou un sommeil perturbé.

En conclusion

Nourrir les oiseaux en novembre, quand il fait encore doux, peut sembler superflu. Mais c’est aussi une manière de se préparer à l’hiver, d’anticiper les manques.

Pour nous, c’est pareil : même avec une alimentation équilibrée, certains nutriments échappent à notre quotidien. La clé est d’écouter son corps, de rester attentif et d’utiliser la complémentation comme un soutien naturel mais individualisé..

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